Dans « liberté pédagogique », il y a « liberté ».

Quand les lubbies du gouvernement déteignent sur les élu·es locaux·ales.

Les dérives et les errances gouvernementales en matière d'éducation font du mal.
Elles débrident les idées réactionnaires de petit·es élu·es se sentant soutenu·es dans leurs envies brunes.

En voici un exemple consternant surgit tout droit des fantasmes du papa du passeport du civisme, MDR (Maxence de Rugy), pour imposer SA vision de la république.

C'est lors d'une réunion où le maire a convié les directeur·trices des écoles catholiques et publiques que la foire aux idées pourries fut lancée.

  • Imposer le vouvoiement avec les personnels périscolaire, de la cantine et l'équipe enseignante.
  • Chanter la marseillaise avec lever de drapeau lors des temps forts de l'année.
  • Vêtir les enfants d'un uniforme par soucis "identitaire".
  • Sortie au Puy du Fou.

Maxence, le dernier dinosaure.

Il ne manque plus que le SNU dès 3 ans pour compléter la mentalité issue des années 40. Déjà que les commémorations nationalistes imposées dans le cadre du passeport du civisme peinent à faire venir les enfants qui, lucides, préfèrent rester au lit.

Mais le Maxence, on ne sait pas s'il s'y connait vraiment en termes d'école de la république.
Faut dire qu'il n'y met pas souvent les pieds. Et pour suivre la lignée des ministres de l'EN, il n'y scolarise surtout pas ses enfants, préférant pour eux l'école des curés. On ne mélange pas les torchons et les saints suaires.

Quand Maxence rugit, les sages regardent au SUD.

Face à ces élucubrations, nos vaillant·es collègues du service public furent moins enthousiastes que celleux de l'école des curés.

Force à ces collègues pour résister encore et toujours aux délires identitaires qui leur font face.