Rassemblement contre les violences policières, en soutien à la famille de Nahel :
Vendredi 30 juin
20h00
Mairie de la Roche sur Yon
Je vais te tirer une balle dans la tête !
Ce mardi 27 juin, un policier a assassiné Nahel, 17 ans, à bout portant, vraisemblablement hors de tout cadre officiel d'usage de son arme. La vidéo tournant en boucle sur les réseau est révoltante.
Cette vidéo apporte la preuve que les policiers ont menti dans leurs déclarations relayées par les plus hautes sphères de l'état.
La police s'américanise ! Pour un cas révélé par une vidéo, combien sont passés sous silence. Voir le communiqué de Solidaires ICI
Le 14 juin déjà, à Angoulême, c'est Alhoussein qui a également été abattu dans des conditions visiblement similaires alors qu'il se rendait à son travail.
Dans chacun de ces deux drames, les marches blanches qui ont suivies ont également été réprimées par des tirs de grenades lacrymogènes.
Le 13 avril, nous nous souvenons encore des 3 mineur·es percuté·es par une voiture de police à Paris et l'écriture de la mise en examen pour faux du policier en cause.
En 2022, 13 personnes ont été tuées pour refus d'obtempérer.
Rappelons que ces meurtres d'état ont été rendu possible par une loi de 2017 votée sous Hollande (PS).
Une justice de classe et de race
Pourtant, quand c'est le fils de Nadine Morano (LR) qui provoque un accident de la route sous cocaïne et qui est en délit de fuite, là, pas de tir létal.
Quand le fils de Zemmour (Reconquête) a un accident en état d'ivresse, là encore, pas de menace avec arme.
Le président du conseil départemental des Vosges (LR), refusant d'obtempérer pour alcool au volant, n'a lui non plus pas fait les frais de cette violence.
Ou quand c'est un policier de Rennes qui tue une femme sur un passage piéton en roulant à vive allure sans avertisseur, là c'est juste du sursis.
Comme aux USA, les victimes sont des personnes racisées, issues des milieux populaires.
La peur au gouvernement
Souvenons-nous de la loi dite de "sécurité globale" qui voulait nous empêcher de filmer des policier·ères. Voilà une des raisons de ce refus d'être filmé·es. Les images ne mentent pas et révèlent toute la violence répressive mise en place par un Macron oligarque, gouvernant seul (49.3 and co), s'accaparant tous les pouvoirs et cassant les outils mettant en cause sa toute puissance (Association Anticor, LDH, observatoire de la pauvreté, observatoire de la laïcité, pressions sur les médias libres...). La dissolution des soulèvements de la terre et la pression sur de nombreuses organisations les soutenant (Attac, Solidaires, XR...) font suite aux répressions ultra-violentes des mouvements écologistes, contre la réforme des retraite, du soulèvement des GJ...
Mais le gouvernement ne peut pas dissoudre des mouvements de jeunesse ou mater des émeutes protéiformes sans chef·fes ni porte-paroles. Et là, les images sont tellement choquantes que ces élus de la république autoritaire n'ont pas eu le choix. Macron et Darmanin, jadis si prompt à nier la violence policière, font part de leur indignation.
La dissolution du syndicat d'extrême droite de police (France Police) a été mise sur le tapis après leurs propos indécents sur la victime. Encore plus exceptionnel, le policier auteur du tir mortel a été placé en détention provisoire à la demande du parquet. Tout est fait pour l'appel au "retour au calme".
Et si nous ne voulions pas de ce calme ?
Et si nous désirions plutôt une convergence des mouvements populaires : écologistes, gilets jaunes, syndicats, banlieues ?
Il faut que ça tremble dans les palais ! LIRE ICI