Notre camarade Kai Terada, co-secrétaire départemental de SUD éducation 92 et enseignant au lycée Joliot-Curie de Nanterre (92), fait actuellement l’objet d’une procédure de répression anti-syndicale.
Il s’agit manifestement d’un nouveau cas de répression anti-syndicale. Les justifications données par le rectorat à sa mutation mentionnent notamment le fait que son militantisme déborde « l’exercice normal d’une activité syndicale". Et effectivement, Kai est bel et bien un militant syndical actif au niveau local, régional comme national, depuis de nombreuses années : c’est cela qui a motivé l’administration à engager des poursuites contre lui.
La répression dont Kai fait l’objet est la dernière d’une longue suite de répressions depuis plusieurs années, dans deux vagues principales. La première est la répression suite aux mobilisations contre les E3C, dans une logique typique de l’autoritarisme de Blanquer. Cela a été le cas au lycée de Melle (79), au lycée Mauriac de Bordeaux (33), au lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (63), à Dole (39) ou à Cahors (46) par exemple.
Avec Macron, la répression anti-syndicale a ainsi pris une ampleur inédite, dans les rassemblements, manifestations, et y compris dans les établissements scolaires. Dans une majorité de ces situations, ce sont des personnels de SUD éducation qui sont visés : en effet, notre syndicat, dont les équipes sont toujours en première ligne des mobilisations, est dans le viseur du ministère depuis Blanquer.
Cette vague de répression se poursuit donc avec Ndiaye. Elle doit cesser définitivement : les droits syndicaux, le droit de grève et de manifestation ne doivent en aucun cas être entravés. Il faut mettre un coup d’arrêt à la politique ministérielle ! Obtenir la réintégration de Kai, ce serait une victoire pour le syndicalisme dans son ensemble, et au-delà pour le droit des personnels à se mobiliser en défense du service public d’éducation.
C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des personnels à participer massivement à une journée d'action en soutien à Kai Terada et contre la répression anti-syndicale, par la grève et l'organisation de collages et d'un rassemblement. Nous appelons les personnels à se saisir de cette journée pour mobiliser sur les cas de répression anti-syndicale, passés ou en cours.
Ci-après un article du café pédagogique publié le 30 septembre : http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2022/09/30092022Article638001135460820301.aspx