Un slogan bien compris en Vendée
Le mardi 13 mai, lors de la manifestation de défense des services publics, 2 enseignants ont été interpellés par la police et placés en garde-à-vue.
Leur délit ?
Avoir utilisé leur liberté d'expression en déroulant une banderole où était écrit :
"9 mai, Paris : Retailleau ❤ les néonazis"
Ils seront convoqués pour une audition en juin en vue d'éventuelles poursuites pour "outrage à personne dépositaire de l'autorité publique".
Cette leçon vaut bien un outrage sans doute...
Faut-il penser que la police n'a que ça à faire d'arrêter des militant⋅es qui œuvrent pour le service public dont iels sont aussi les usager⋅ères et les personnels (enfin, parfois on se le demande) ?
N'y aurait-il pas eu plus à faire le 10 mai à Paris, lors de cette manifestation "hommage du 9 mai" où les néonazis ont défilé crânes rasés, bras tendus, slogans racistes et antisémites en bouche, tambours des jeunesses hitlériennes en main ?
Et sur le fond ?
Qu'en est-il réellement des accointances entre ce vendéen qui nous fait honte et l'extrême droite la plus nauséabonde ?
On se rappelle qu'il a salué le "combat" de Némésis, groupe identitaire raciste et islamophobe lié à l'ultra-droite, en affirmant qu'il s'en sentait très proche. Et bien, s'il le dit lui-même alors ? Est-ce un outrage ?
Et pour ce qui est des liens entre Retailleau et l'extrême-extrême-droite, il n'y a pas à aller chercher bien loin.
Nous vous renvoyons vers:
- notre cartographie ICI
- Blast ICI et LA
- StreetPress ICI
Cette arrestation n'a que pour but d'intimider, d'inciter à ne plus se rebeller.
Nous ne nous laisserons pas faire !
Voir l'article de SUD Isère ICI
Communiqué de VISA 85