Un ministre de l’éducation… privée

Chouette ! Un nouveau ministre !
Est-ce que celui-ci va nous imposer une vision réactionnaire de l’éducation comme Blanquer ?
Est-ce que celui-ci va nous imposer de travailler plus pour gagner moins comme Ndiaye ?
Les 2 !

 

Un ministre à la fois réactionnaire sur les questions sociétales et ultra-libéral quant à sa vision économique de la société.

Gabriel Attal, c’est à lui qu’on doit la mise en œuvre du SNU. Marrant pour un mec qui n’a aucun risque de porter l’uniforme. Militariser l’esprit des jeunes pour en faire des petits êtres soumis, soumis au pouvoir, à l’ordre établi et, pourquoi pas, des va-t-en-guerres pour aller tirer sur des militant·es dans les anciennes colonies ou lors des mouvements sociaux ou écologistes en France. Uniforme qu’il souhaite d’ailleurs voir mis en place au sein d’écoles « volontaires ». Gageons qu’aucun·e collègue ne tombe dans le panneau du « Mais c’est pour que nos élèves soient tous égaux ». Au lieu de mettre de l’égalité réelle en augmentant les bas salaires et en diminuant les plus haut (à défaut d’égaliser tous les salaires horaires), ce pantin du capital souhaite faire croire aux enfants que les riches et les pauvres ça n’existe pas.

 

Gabi n’est pas l’ami des tous petits. Il souhaite remettre le français et les maths au centre de l’éducation… Comme tous ses prédécesseurs en fait. A croire qu’iels sont tou·tes incompétent·es.

A force de rajouter des maths et du français, on va finir par devoir faire des maths durant le français, sinon, ça ne tiendra pas dans l’emploi du temps.

 

Attal, c’est l’ennemi de l’école publique. Il n’y a jamais mis les pieds. Scolarisé à l’école privé Alsacienne avant de faire un tour à Science po. Bon, d’accord, on a l’habitude avec nos ministres de l’éducation qu’iels n’y aient jamais mis les pieds (Blanquer) et qu’iels n’y scolarisent pas leurs propres enfants (Ndiaye) tant iels savent que le rôle majeur de l’école publique depuis Jules Ferry, c’est la reproduction sociale de la pauvreté et de la soumission. Rôle que nombre de personnels essaient de combattre. Quand les médias de la droite extrême le qualifie de « premier prof de France », on hurle ! NON ! Il n’a jamais enseigné ! Ce n’est pas un collègue ! Comme la majorité de ses prédécesseurs, il ne connaît rien à notre métier, à la réalité de terrain.

 

Mais c’est aussi l’archétype du fainéant qui s’ignore tout en se faisant le chantre du travail. Lui qui disait de nous, les premier·ères de corvée, lorsque nous manifestions contre la réforme des retraites : « ce ne sont pas les Français qui travaillent ». Alors même que c’est le genre de mec qui n’a jamais bossé de sa vie ! Millionnaire par héritage à 25 ans et aucun travail à son actif ! Que des postes d’élu ou nommé par des élu·es. Et là encore, on ne doute pas des parachutages ou des copinages car le cercle des connaissances était déjà bien fourni par papa et maman ou son conjoint.

 

SUD éducation est d’ores et déjà en lutte contre cet aristocrate.

Et nous n’oublierons pas qu’il est, comme Macron et plusieurs de ses proches sbires, issu du parti socialiste. Un parti traître à sa classe qui a vu naître le régime actuel, sans jamais se remettre en question, accompagnant allègrement le système libéral autoritaire en place.

 

Contre la macronie et sa vision du monde !