Compte-​rendu de la F3SCT du 22-05-2025

La déclaration liminaire de SUD éducation 85 est à lire ICI.

Compte-rendu des visites

Les visites de la délégation de la F3SCT servent à aller sur le terrain, dans des établissements, écoles ou structures rencontrant des problématiques concernant le bâti, les relations interpersonnelles, les relations aux usager⋅ères ou l'organisation du travail.

Le compte-rendu de la visite du collège de Garcie-Ferrande a été validé et sera publié prochainement sur le site de l'inspection académique. Certaines de nos préconisations seront donc appliquées. Le problème de l'amiante commence enfin à être pris au sérieux : des fiches d'exposition ont été fournies aux personnels exposés et des dossiers individuels ont été créés à la médecine de prévention. Nous attendons à présent que ces dispositions s'appliquent dans tous les établissements concernés !

Le compte-rendu de la visite concernant les collègues ERSEH (enseignant⋅es référéent⋅es) a aussi été validé et sera prochainement disponible pour les collègues concerné⋅es. SUD, avec les autres organisations syndicales, veillera à ce que les préconisations concernant ces personnels itinérant⋅es ne restent pas lettre morte.

En revanche, le compte-rendu, déjà modifié une fois, de la visite au collège Piobetta d'Aubigny a de nouveau été refusé par l'autorité académique. Les conclusions des membres de la visite "ne venaient pas corroborer les remontées des autres partenaires" (lesquels ???) selon le Secrétaire Général, qui indique être en accord avec la DASEN à ce sujet...
Cela ne va pas nous empêcher de mener des actions afin d'améliorer les conditions de travail dans cet établissement (habitué des fiches RSST...) et, par ricochet, dans tous les autres !

Fiches RSST - CEdase

Cedase c'est un dispositif afin de mieux prendre en charge les difficultés résultant de comportements inadaptés ou violents d'élèves en souffrance.

La Dsden est consciente de cette problématique touchant de plus en plus d'école en Vendée. La cellule Cedase s'est réunie 3 fois cette année (septembre, mars et mai) ainsi que 8 fois en visio, sur 8 situations différentes.

Les mesures prises le sont sur 3 niveaux : école/Rased, ciro/pôle ressource / IA (conseillère technique santé-sociale et conseillère de prévention).
Selon la DSDEN, les soutiens apportés sont systématiques : pôles ressources, accompagnement à porter plainte...

Pour SUD, les fiches SST doivent aussi avoir des réponses et qui soient adaptées afin de pouvoir les suivre et faire le bilan de ce qui a fonctionné.
Un apaisement de façade dans certaines écoles est simplement dû à une résignation des équipes s'habituant à l’inacceptable en faisant de leur travail un sacerdoce. Les réponses apportées par les équipes mobiles sont parfois trop éloignées du terrain voire matériellement inopérantes.
Tous les personnels doivent être formé⋅es, sur leur temps de travail, à la gestion d'élèves en souffrance et des crises violentes. L'embauche massive de personnel pédagogique, éducatif et médico-social est seule à même d'apporter une réponse pérenne et efficace.

La DSDEN travaille à un plan de formation pour la rentrée prochaine intégrant cette problématique (mais peut-être seulement pour les directeur⋅ices !).

SUD a ajouté que la charge mentale des enseignant⋅es était déjà trop lourde lorsqu'un⋅e ou plusieurs élèves rendaient le quotidien ingérable et qu'il n'était pas judicieux de leur ajouter des tâches en dehors du temps de travail : recherche de ressources (auto-formation), réseau pas...
Quant au risque physique pour les personnels, il ne doit pas être toléré. Il est de la responsabilité pénale des supérieur⋅es hiérarchique d'assurer la santé et la sécurité au travail de tous les personnels. La hiérarchie ne doit pas, légalement, laisser des équipes enseignantes se faire violenter tous les jours, dans l'attente du temps long des prises en charge ou autre adaptation du temps scolaire.

Les visites de la délégation de la F3SCT de l'an prochain seront entre autres orientées autour de cet axe,avec les visites de deux écoles. Une troisième visite permettra de faire le point sur les conditions de travail des infirmières scolaires.