Article provisoire. La suite pendant les vacances.
Compte-rendu de la FSSSCT du 3 juillet
La FSSSCT c'est la Formation Spécialisée Santé, Sécurité et Conditions de Travail.
Anciennement CHSCT. Tes élu·es SUD éducation 85 y siègent.
Tu peux lire notre déclaration liminaire ICI.
Ce qu'il faut retenir de cette FS :
- Face aux demandes de SUD éducation et de l'UNSA pour épuiser les ordres du jour soit en l'imposant à chaque instance, soit en programmant d'autres instances, le secrétaire général a dit qu'il refuserait et que de toute façon c'est lui qui convoquait les élu·es pour les FS. Quand nous lui avons rétorqué que c'était illégal, nous n'avons eu que pour seule réponse que oui, c'était illégal... Un bon début.
- Le calendrier des instances 2023-2024, ainsi que celui des visites d'établissements a été fixé en grande partie. Les visites seront centrées sur les RPS (risques psycho-sociaux), liés à la hiérarchie (organisationnels), à des élèves problématiques ou à des parents d'élèves problématiques.
- L'IEN-ISST nous a fait part de son bilan. La thématiques de cette année était centrée sur les ateliers SEGPA. Les travaux dangereux seront parfois limités pour éviter des visites médicales ou des dangers sur les plateaux techniques.
- Les problématiques de l'amiante et du radon, ont été évoquées succinctement, sans avoir accès aux chiffres exactes.
- Concernant l'exposition au radon, les personnels exposés pourront faire une demande de certificat d'exposition à la médecine du travail. Nous suivrons les travaux obligatoires dans les établissements surexposés.
- La FSU a évoqué un événement dramatique survenu dans une école à propos de laquelle les réactions hiérarchiques doivent être grandement améliorées afin de ne pas culpabiliser ou surcharger de paperasses des collègues traumatisées.
- Le bilan du dispositif PIST a été effectué par une salariée de la MGEN.
SUD éducation et l'UNSA ont vivement critiqué les buts de ce dispositif qui culpabilisent les personnels en souffrance en leur faisant croire que les problèmes viennent d'elleux et non de l'organisation du travail, en dédouanant la hiérarchie de sa responsabilité vis à vis de notre santé et sécurité au travail et en utilisant des méthodes de développement personnel parfois contestables pour supporter des conditions de travail souvent épouvantables.
De plus, SUD éducation s'oppose à ce que la santé au travail, qui doit être financièrement assumée en totalité par l'employeur·euse, soit financée par des branches de la MGEN et donc des cotisant·es.
La sécurité au travail c'est de la responsabilité de l'employeur·euse, c'est la loi.
Le rôle de la FS est de prévenir la souffrance au travail, pas de faire avec en dispensant des cours de yoga ou de relaxation. - Coût du dispositif PIST : 1 450 € par bénéficiaire (21). Les participant·es auront été remplacé·es par des brigades ou TZR sur 6 journées chacun·es. Les 4 autres journées auront été sur temps personnel (surcharge de travail supplémentaire).
- Presque aucune fiche RSST n'aura été abordée malgré ce qui était prévu après le groupe de travail. De même, nos questions complémentaires seront pour le moment sans réponse.
- Nous avons appris que nous risquons fort de nous retrouver sans médecine du travail à la rentrée 2023... encore une fois. Il faut dire que leurs conditions de travail sont à elles aussi compliquées. SUD éducation a demandé la création de véritables équipes pluridisciplinaires départementales de prévention SST : infirmier·ères, AS, médecin·es, psychologues.